Foto vom Studientag für die Hochschule für Angewandte Wissenschaften. Foto: KZ-Gedenkstätte Neuengamme, 2010.
Journée d’étude pour futurs administrateurs publics Crédit photo : KZ-Gedenkstätte Neuengamme, 2010 (ANg 2014-525)

Journée d’étude

La journée d’étude pour un groupe d’adultes comprend une introduction, la visite des expositions et du site extérieur, puis l’étude par équipes d’un thème prioritaire dans le centre d’étude ou les archives ouvertes. Les participants travaillent sur des photos, documents, films, livres et autres matériels mis à leur disposition. Les résultats de ces recherches peuvent être mis en forme, présentés et soumis à un débat. Les journées d’étude plus et séminaires de plusieurs jours permettent d’approfondir des questions ciblées et d’effectuer un apprentissage via un travail de recherche. Nous proposons d’une part des journées d’étude ciblant l’action de certains corps de métiers et d’institutions sous le national-socialisme, d’autre part des journées d’étude introductives à l’historique du site ou consacrées à des thèmes prioritaires. Ces thèmes peuvent être fixés en concertation avec chaque groupe.

Journée d’étude
Durée : 6 heures
Coût par groupe d’adultes : 172 euros 

Journée d’étude plus
Durée : 7 heures
Coût par groupe d’adultes : 172 euros

Séminaire
Pour une extension de la journée d’étude à un séminaire de plusieurs jours, le coût est fonction de la durée.

Durée : séminaire de 2 jours
Coût par groupe d’adultes : 344 euros

Durée : séminaire de 3 jours
Coût par groupe d’adultes : 516 euros

Durée : semaine-projet de 4 jours
Coût par groupe d’adultes : 688 euros

Pour toute information ou conseil complémentaire, veuillez vous adresser à Dr Susann Lewerenz :
tél. +49 40 428131536
courriel susann.lewerenz@gedenkstaetten.hamburg.de

Pour vos réservations, veuillez vous adresser à Amina Edzards :
tél. +49 40 428131522
courriel amina.edzards@gedenkstaetten.hamburg.de

Exemples de journées d’étude thématiques :

Économie du travail forcé : aspects du travail forcé sous le national-socialisme et pratique de dédommagement après guerre

Ce séminaire est consacré aux divers aspects du travail forcé sous la dictature nationale-socialiste. Il traite l'ampleur et les différentes formes du travail forcé, explore sa signification économique pour le régime nazi et pour l'Allemagne après 1945, et présente des victimes et des profiteurs. Il aborde également la problématique que constitue l’absence durant des décennies d’un dédommagement du travail forcé.

Le football dans les camps de concentration et dans la société nationale-socialiste

Cette journée d’étude s’adresse aux groupes de supporters mais aussi aux équipes de football, aux personnels des clubs et des fédérations et aux groupes scolaires intéressés par le ballon rond. Les participants travaillent sur les significations et les fonctions du football dans le contexte des camps et de la société nazis. Au centre de cette recherche figurent les biographies de victimes et d’auteurs de crimes nazis. Les matchs de football disputés sur la place d'appel du camp de concentration de Neuengamme et dans d'autres camps sont les points de départ pour aborder la structure concentrationnaire, les kommandos de travail et la vie quotidienne des détenus au camp.

Le sauvetage des déportés scandinaves par l’opération Bus blancs

Au printemps 1945, Heinrich Himmler accepte, après des négociations avec la Croix-Rouge suédoise, de faire transférer avant même la fin de la guerre tous les détenus scandinaves des camps de concentration vers la Suède neutre et de les mettre ainsi en sécurité. Le camp dit des Scandinaves dans le camp de Neuengamme devient le lieu de rassemblement pour les détenus. Cette journée d’étude a pour objectif de transmettre des connaissances historiques et différentes perspectives sur l’opération dite des Bus blancs, ainsi que d’examiner le traitement réservé à cet événement dans les cultures mémorielles des pays concernés.

La situation des prisonniers de guerre soviétiques au camp de concentration de Neuengamme

Entre 1941 et 1945, l’armée allemande fait prisonniers 5,7 millions de membres de l’Armée rouge, dont environ 3,3 millions sont assassinés - par la Wehrmacht, la Gestapo, le Service de la sécurité SD et la SS. Cette journée d’étude se penche sur le sort des prisonniers de guerre soviétiques transférés depuis les camps de prisonniers de l’armée allemande situés dans la lande de Lunebourg au sud de Hambourg vers le camp de concentration de Neuengamme – certains pour y être immédiatement assassinés, d’autres soumis au travail forcé.

Les femmes dans les camps de concentration - détenues et gardiennes

Neuengamme était un camp exclusivement masculin, mais il existait de nombreux camps de femmes parmi les détachements extérieurs instaurés par la SS au cours de la seconde moitié de la guerre. Quel sort y était réservé aux détenues ? À quelles conditions particulières étaient-elles exposées, que les détenus masculins ne subissaient pas de la même manière ? Le premier jour du séminaire, les participants se familiarisent à Neuengamme avec l'historique du camp de concentration et de ses kommandos extérieurs, puis entreprennent un travail approfondi sur des biographies de détenues. La deuxième journée se déroule au mémorial de Poppenbüttel près de l'ancien camp extérieur de femmes de Sasel et est consacrée à une étude plus détaillée sur les femmes tortionnaires et sur les spécificités de la persécution des femmes.

 

Auteurs de crimes nationaux-socialistes

Cette journée d'étude se concentre, à l’appui de sources contemporaines et de transmissions a posteriori, sur les auteurs de crimes nationaux-socialistes et soulève la question des motifs, marges de manœuvre et stratégies de justification. L'accent est mis sur des exemples tirés de l'historique du camp de concentration de Neuengamme, notamment parmi le personnel administratif et de surveillance dans le camp principal et les kommandos extérieurs ; en outre sur la participation d’institutions publiques et d’entreprises privées aux crimes commis. La poursuite pénale des auteurs de crimes nazis après 1945 est également abordée.

 

« Asociaux » et « réfractaires au travail » : persécution et stigmatisation sous le national-socialisme - continuités jusqu'à nos jours

Cette journée d'étude se penche sur la criminalisation et la persécution sous le national-socialisme des personnes stigmatisées comme « asociales ». Les participants explorent à l'aide de biographies les motifs de persécution et les parcours des victimes, ainsi que le statut des « asociaux » au sein de la communauté des détenus concentrationnaires. Ils portent également leur regard sur les responsables et acteurs impliqués dans l'assistance publique et les institutions sociales, sur le manque de reconnaissance et d'indemnisation des victimes après 1945, et sur les continuités de l'exclusion jusqu'à nos jours.

 

Antisémitisme et vie judaïque en Allemagne – hier et aujourd’hui

Les participants explorent l'historique et l'actualité de la haine antisémite, dégagent les spécificités de l'antisémitisme national-socialiste et découvrent à l'aide d'exemples biographiques les milieux de vie judaïque en Allemagne avant, pendant et après l'époque nazie. L'accent est mis sur la persécution et l'extermination de la population juive sous le national-socialisme. Une priorité est donnée aux parcours individuels de persécution des détenus juifs, essentiellement des femmes, dans les kommandos extérieurs du camp de concentration de Neuengamme.

Anti-tsiganisme hier et aujourd’hui

Cette journée d'étude se consacre aux représentations et stéréotypes antitsiganes, d’origine en partie séculaire. Elle donne un aperçu de l'histoire des Sinti et Roms et présente leur persécution sous le national-socialisme à travers les biographies de quelques détenus au camp de concentration de Neuengamme. Elle illustre les différentes phases, depuis la privation de leurs droits et la persécution jusqu'à la déportation, leur long parcours jusqu’à la reconnaissance et l'indemnisation après 1945, et les conditions de vie actuelles de ces minorités en Allemagne et dans le reste de l’Europe.

 

Pensée et action coloniales et racistes sous le national-socialisme

Cette journée d'étude examine de quelle manière la pensée et l'action coloniales et racistes ont agi en Allemagne jusque pendant le régime national-socialiste. L'accent peut être mis sur le racisme et la réalité quotidienne des personnes noires et métisses vivant en Allemagne ou dans d’autres pays d’Europe pendant la période nazie. La priorité peut aussi porter sur les aspects coloniaux, antisémites, anti-slaves et racistes durant la guerre menée par l’Allemagne nazie en Union soviétique. Dans les deux cas est présenté en détail le sort de personnes de couleur, de détenus soviétiques et juifs déportés dans les camps de concentration, et abordée la question sous quelle forme cette thématique est traitée dans la culture mémorielle allemande.

 

N.B. Nous proposons en outre aux groupes d’adultes diverses journées d’étude sur l'action des institutions sous le national-socialisme ainsi que d'autres formations continues et séminaires thématiques.