Les équipes de garde SS du camp de concentration de Neuengamme tentent en avril 1945 d’effacer les traces de leurs crimes en faisant brûler leurs dossiers par des déportés. Parmi ces derniers, quelques-uns parviennent cependant à dissimuler une pile contenant des « registres des morts » et des registres du laboratoire de l’infirmerie. Avec quelques registres des décès établis par le service SS de l’état civil du camp conservés aujourd’hui à la prochaine mairie de Bergedorf, ces documents sont les vestiges les plus importants de l’administration du camp de Neuengamme.
Outre ces écrits d’origine provenant des archives du camp, le service d’archives propre au Centre de mémoire de Neuengamme abrite une collection riche et variée de fac-similés de documents conservés dans d’autres lieux. Il possède en outre un fonds important de legs, témoignages et interviews. Il se compose des unités d’archives écrites, sonores et audiovisuelles, photographiques, ainsi que d’une collection d’objets et d’un petit atelier de restauration. Plusieurs banques de données informatiques contiennent des renseignements sur près de la moitié des plus de 100 000 déportés au camp de concentration de Neuengamme et dans ses détachements extérieurs.
Principales catégories du fonds d’archives :
L’utilisation des archives et du registre informatisé des déportés est soumise à la législation de Hambourg sur les archives, à la réglementation afférente sur la protection des données et le cas échéant aux restrictions fixées par contrat.